Il faut posé un sens littéral
Au sens où vous trouveriez matière
Assez joyeuse correspondant au titre
Sans qu'y demeure qu'un chant de sirène
Mais un interprété de bien plus haut
Et dit du cœur avec gaieté
L'aspect général de ces solitaires
Riants du temps pris entre deux gouffres
Servent de sentiers pour l'esprit
Tentant même un hors du monde
Sous une pluie irriguant ses paysages
Jardins si longtemps soustraits aux regards
Si par l'ailleurs de quelques eaux primordiales
Aurai je pensé transformant l'invisible
Il y trouve son luxe en torrents de lettres fertiles
Leurs panoramas seront-ils submergés
Ou d’élixirs liqueurs s'élèveront ils
Vers les fruits de leurs espaliers
Pour voir par quelle attention elles vous guettent
Et par quel soin en tout elles gardent
Prudentes les ferveurs qu'elles contiennent
Prétendant n'être rien d'autre que moelle
De cette parfaite nature d'y naitre
Et qu'il vous convient d'en être le sage
Pour estimer ce qu'elles racontent
Depuis leurs substantifiques quiddités
Et sous le couvercle de leur chaudron
Où leur calfeutrée ici à dérober
Ne s'accroche qu'à une opinion
Ou comme chez Démosthène à votre bouche
Que faire de ces cailloux rubis qui
Plus sont délectables plus sont redits
Billevesées en votre pouvoir
Qui espèrent que votre bu joyeux en lit le reste
Ou que du moins lui montrent un ciel
Depuis son froid cerveau dessous sa grande coiffe
De si prés que vous observiez l'aiguille
Sous les poids de sa balance parfois bernée
Par le tant de son moulin dans son moudre
Si prés de son âtre à contempler ses astres
Comme à Vinalia l'oiseau de Jupiter y tint son rang
Mais sans tout ce tintouin qui fait pauvres les vitrines
Mais allons le cœur est grand
Parfois à faire ses vœux
...
© Schawn
le 25 Avril 2023
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire