Le poète n'est qu'un consolateur
Offrant des vers luisants perdus
En saphirs suspendus aux mémoires
Dans le tohu-bohu des regrets
D'une biodiversité scellée dans le passé mortel
Du présent
Qui dans la touffeur de ce siècle
Monotone plaintif inexistant
Où chacun dort au terme de son respect
Entre rumeurs et médisances
Est toujours plus blessé d'atrocités
Assiégeant
Seul dans ces antres sombres gorgées de dénis
Où les esprits derrière leurs lunettes noires
Avancent par inertie dans la pesanteur
Entre Klaxons et slogans
Plaintes et hurlements
Aveuglément
En pleines confiances en leurs ingénuités
Jamais fatigués de penser absolument
Vivants même le plein régime de leur cohue
En troupeaux que l'on mènent et entassent
Dans un monde Ripolin rongé d'illusions
Et de néant
Où il pleure
...
© Schawn
le 09 Avril
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