Moins par son poids de papier poésie
Que de peser là dans son centre d'équilibre
En tous lieux travaille un ferment mortel
Qu'il lui faut glisser entre deux mondes
Rendus tout au fond du silence
Les mots stagnants sont une fin de voyage
Sans étonnement mais debouts et brisés
Dans un ciel aboli qui cherche à s'évader
Lorsque les souffrances qui dorment
Comme des sommeils de nuits pleines
Enveloppées de menaces et de trop
D'échos qui ne vous concernent plus
Cette perte abrogée de ce qu'on savait
Lambeaux à l’arrière dispersés
Sont grisailles blêmes où meurent doucement
Ces ombres tapies parmi les ruines
...
© Schawn
le 26 Août 2021
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