De ce grand temps j'entends
Le désert du chant notre
Chute à jamais Reine
Aux massacres des vifs amusements
Aujourd'hui les fruits se cueillent
A l'hyper net sous des ciels griffés
Où règnent des cœurs privés d'échanges
Livrés à cette blessure d'un sourire sans visage
Dans son coin cette pauvre ramure d'encre
Fait en poésie sa lâche insurrection
Inspirant un monde qui vient s'y émerveiller
Dans sa lente fatigue où il lui faut avancer
Les mots aveuglés de mille écrans
Sont jetés bas à la vindicte biaisée du commerce
Et sans ouvrir les yeux sont mis en boite
Pour donner au printemps des couleurs de carton
...
Schawn
le 16 Avril 2022
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