Ce miel égal de bleu et rouge
Votre attendu l'horizon bouge
Quelles larmes d’hermès ou de quetzal
D'un ouïr seul riche et colossal
Devient visible juste au mille yeux
Qui guettent l'instant lié en tous lieux
Tous les vents chantent une transparence
Nuancent d'acuités leurs clémences
En courses aquatiques les reflets
D'or ou d'argent délivrent leurs clefs
Pour que s’élève en cette clarté
Que nul s’alloue toutes leurs portées
Dans quel navire s'embarque l'aube
En rédigeant les ombres d'une ode
Ces ambres blanches rouges jaunes vertes bleues
Fleurissent d'empreintes chaque vague chaque creux
Pour savourer la fête sublime
Qui se réveille et meurt en rime
Ce pataboum qui chante les choses
Tourne de son pas la ronde des proses
Et décoche à l'approche des fleurs
Toutes tintinnabulantes couleurs
A noir, E blanc, I rouge, U vert
Oh bleu du lit des oreilles claires
Cette eau de bouche est un baiser
Au sucre des mots d'encres apaisées
Fruits d'une rosée comme l'ample des ciels
Comme chaque étoile révérencielle
Qui au passage d'un silence d'or
Parle des perles d'une phrase qui dort
Oh luisante parole des poèmes
Dans la gorge des lignes qu'on aime
Sculpte encore tes beaux gemmes d'envols
Des mystères de nos jours frivoles
...
© Schawn
le 23 Février 2012
Votre attendu l'horizon bouge
Quelles larmes d’hermès ou de quetzal
D'un ouïr seul riche et colossal
Devient visible juste au mille yeux
Qui guettent l'instant lié en tous lieux
Tous les vents chantent une transparence
Nuancent d'acuités leurs clémences
En courses aquatiques les reflets
D'or ou d'argent délivrent leurs clefs
Pour que s’élève en cette clarté
Que nul s’alloue toutes leurs portées
Dans quel navire s'embarque l'aube
En rédigeant les ombres d'une ode
Ces ambres blanches rouges jaunes vertes bleues
Fleurissent d'empreintes chaque vague chaque creux
Pour savourer la fête sublime
Qui se réveille et meurt en rime
Ce pataboum qui chante les choses
Tourne de son pas la ronde des proses
Et décoche à l'approche des fleurs
Toutes tintinnabulantes couleurs
A noir, E blanc, I rouge, U vert
Oh bleu du lit des oreilles claires
Cette eau de bouche est un baiser
Au sucre des mots d'encres apaisées
Fruits d'une rosée comme l'ample des ciels
Comme chaque étoile révérencielle
Qui au passage d'un silence d'or
Parle des perles d'une phrase qui dort
Oh luisante parole des poèmes
Dans la gorge des lignes qu'on aime
Sculpte encore tes beaux gemmes d'envols
Des mystères de nos jours frivoles
...
© Schawn
le 23 Février 2012