Tourner dessous le blanc plus clair
La langue qui nous apprend
Son chariot de gorges plaisirs
Tantôt larmes tantôt beautés
Voici le sourire sur la page
Comme la joie agrandie s’y trouve aimée
Au plus profond d’une pupille en cavalcades fécondes
Les pirouettes limpides si chères
Qu’un mot pourpre s’y suspend
Rayon vert à fleur de peau saisir
Tantôt l’aurore tantôt soirée
Voici la robe du cépage
Comme le chai attendri l’accueille aimée
En plein cœur du bouquet aux expressions vagabondes
Dentelles d’étourdissants estuaires
Voltiges de vocables empans
Essor d’un chant de fête à gésir
Tantôt dévêtu tantôt fagoté
Voici la voile des cabotages
Comme les amis aujourd’hui s’y voient aimés
Au milieu des flots vivants aux caps des destinations profondes
...
© Schawn
le 18 juin 2009