® APBV 2008
Inconnu silence instant exilé au milieu
Sensible ouvert pour voir notre image
Bercé dans les paisibles tambourins du sang
L’ivresse de tes immensément pas sages
Verse ses flots purs aux soupirs des lieux
Sous le front clos offert nu par moitié
J’escalade le temps jusqu'à sa pose intime
Suspendu aux lotus de ton esprit entier
Eclairant en caresses poétiques l’émoi
Accouplés solitaires l’union s’est fait mer
De vents ivres coloriés dans les ailes des chants
En surfant ses vagues effondrées de l’amer
Et ses joies sous les peaux de nos enclos
Et ploient comme l’automne nos branches
Déverse en patchwork tes plumages d’orgueils
Pour délivrer le ciel en or de mains blanches
Forgeant l’écorce du poème et ses langueurs
Crissements d’humus qui dresse sa stature
Tout va à la lumière et la peine devient douce
Dans le feu froissé de ma chair et sur l'épure
Une valse lente ramène tout de l'amour épié
...
© Schawn
le 29 septembre 2008