Au prolongement d’un chevet passe un printemps d’hiver
Paris Novembre des rues tristes aux toits bruinés de froids
En musarde clopant l’asphalte mutine tu clopines ta mitaine
Et moi je vais rêvant à la lueur des pages vers des rivières d’or
Une ambroisie en envolées de lyre à lire amarine mon regard
Aux sons des fêlures angoras voguant pleines entre terre et ciel
Eaux d’encre sans faux laïus mais droites faisant mon duc-d’albe
Là j’y tatoue mon sang de doux y colore de tendre ma prunelle
Sous le roulis d’un vieux Paris tanguent mes yeux bercés
Passant sous l’écrin exquis des écrans aux ramures de vers
Puis comme toi je m’éloigne jusqu’à demain pour filer un poème
Aux échos des mansardes où j’ai cru voir attendrie une oreille
© Schawn
...le 19 Novembre 2007
1 commentaires:
(...mise à jour des commentaires laissés anciennement sur ce texte et devenus inaccessibles faisant suite au déménagement de ce billet jusqu'ici...avec toutes mes excuses pour ce long retard... travail long et fastidieux...)
4 commentaires:
Gaena a dit...
...attendrie, une oreille...
Et dans l'oeil, une petite étoile... *
*
*
20 septembre 2007
colette a dit...
Texte vraiment superbe !
le 21/11/2007 à 17h48
mickael a dit
C'est vraiment trés bien ecrit, bravo pour cette belle poesie...et la musique qui va avec.
Mickaël
28/11/2007 à 16h10
a a dit
la petite musique de Paris
J'y retrouve mes pas perdus
et les errances en écarpe,
le bout du nez très froid
sous ce ciel d'automne
qu n'en finit pas...
Mes pensées en envol
se posent sur un clocher tout près...
de toi.
le 03/12/2007 à 08h06
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