
Ile en chair, non-dits d’âpres exils
Plaies pensantes dans les draps à jeun
Le cœur seul et fragile de flots à genoux
Transvase dans l’ombre ses silences
Pour faire face à la douleur inclue sous le front
Qui se tord d’hypothèses de trop de tiédeurs
Dans cette solitude qui ne veut plus être battue
Dedans les nuits d’enfantillages à brides rabattues
Puis épuisé l’on fait couronne d’une étoile choisie
Alors impeccablement en selle le baiser bondit
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© Schawn
le 11 Juillet 2007