lundi

d'eux en tendres

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La course des rubis comme une très lente passerelle
Sur les flux qui se marient libres et prisonniers des rives
S’envole entre les ailes faire de tous les instants triomphe

Il suffit d’un bon pour qu’un soleil salut la vague

Les diadèmes trafiquent toujours avec le commencement
Et les prodiges qu’il faut quitter à chaque seuil d’origine
Il y a tout cela dans l’appel des lumineuses rencontres

Il suffit d’un ciel pour que s’éternise un baiser

Les regards sonores roulent jusqu’aux touchés des peaux
Encensent d’un artifice de formes les pensées insensées
Qui dansent avec les plumes traversant l’univers amour

Il suffit d’eux en tendres pour que s’ouvre la mer


© Schawn
le 26 mai 2009