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Celui de chants annonce la reprise
La raison des langues dans le banquet des roses
Agiles et célestes au pacte des piailleries ricochent
Plastrons dans les murs sourds et l’hymne est à pleurer
Comprendre le rendez vous
Prendre l’allant y ajouter l’oreille
Enlevé
L’espace est déplié dans le roulis des trilles
Happer ses phares et voler sur le tapis d’élans
Jusqu’au là-bas si haut où s’installent les étoiles
Dans le gradin des façades vont leurs allants pleins
Le rendez vous est pris
L’oreille danse son envers
Enlevé
Fixer dans sa cage la transpercée
Frémir aux balancements déhanchés
Les lambeaux sont orfèvres dans la dérobe
L’éclairage se nourrit d’un canevas qui plaide la présence
Les notes remuent la sphère
Le jeu de la coulée est sûr
Enlevé
Imbibé d’empreintes de soleils et pluies
Flèches décochées au bec demandant l’aliment
Resplendir en choses de miel ou fines cendres
Visibles tel qu’être à son tour totalement uni et nu
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© Schawn
le 28 Janvier 2009