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Dans ses degrés de chair le sentiment jaillit
A l’abord des tendresses la nouvelle cabriole
Et s’abandonne superbe en larme qui frémit
Son eau abreuve le muet discret qui affriole
Le silence entend l’immense de l’esprit souffleur
Voici le délicat dans le clair d’un vocable orfèvre
Avec son chant criant tout son précieux secret
La pluie s’abreuve au puits d’une poésie en fièvre
Qui donne sève aux vers qui fleurissent de reflets
Le printemps entend l’immense esprit des fleurs
Tout ces envols de clavier en litanies d’insectes
Sont parfums de mots pour quels cœurs percent-ils?
Leurs respirations d’oiseaux sont un étrange dialecte
Qui ouvre le thorax des lignes et dévoile leurs pistils
Les pétales entendent l’immense de l’esprit rêveur
Peau du langage dans la palette des miroirs
Va l’éloquence de ton dire grandissant son épi
Houle tes syllabes sous les soleils des yeux
Accueille le papillonnement des cils de l’espoir
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© schawn
le 16 mars 2009