Terre des siennes le vent te caresse où se tendent les vers
feras-tu rire tes courbes blanches dans nos éphémères éclipses
Où les couleurs d’échos en échos s’enlacent dans une constellation
Tourbillonnant une valse dans le chant phosphorescent des lassos liquides
Le sol bouleversé voile pour voile sur le vaisseau voyage
En baisers de lèvre infinis qui passent élastiques à l’écart du temps
Le mirage cède ses grâces et la lampe au plafond oscille
Qui laissera en mémoire l’encre lactée pour allumer des étoiles
Ciels l’évaporé des sables du Mandala passent l’écluse
Dans la rivière de vie qui est enfant aux souffles de la Wouivre
Dans sa palette en multitude elle dessine l'immense paysage et l’œil
Qui y courre reste en frissons sur son chemin de lignes en carte de sagesse
© Schawn
le 15 Octobre 2006
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