mardi

...pluie...

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Si grand ouvert et long à décrocher l’affût charme le mot qui résiste
On entend les couleurs qui s’appliquent à ourler un nuage ou un cœur
Le temps vrai sert la pluie bavarde des fenêtres abandonnées aux lenteurs
Logé en ruisseaux tout l’oubli pleure inconsolable le gris hiver égotiste

A travers l’errance mouillée des secondes que tout sertit d’ardeurs trempées
Celles aux lignes veines dans le brouillon de vie qu’une main tremblante guide
Un visage dégouline son panoramique azur dans la vitre comme un rêve limpide
Je vois le long sommeil qui s’étire aux reflets des pupilles dans sa fuite effrontée

Au bord des minutes floues qui nous séparent dans tout son fluide renoncement
Le silence clapote toute la voile du voyage où flotte ce qui fait voir son dessein
Hélas un pardon court sans répit sa flamme en souvenir triste ramenant son butin
Dans les heures où l’on goûte ce qui fut à donner d’attendre l’hôte pleinement

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© Schawn

le 11 Mars 2008