J’ai vu à la marge le baiser lécher la rive
Jusqu’à l’échappement du chant des oiseaux
Dans le frémissement des entrelacs tout valse
Nos yeux des sens enserrent le cœur seule issue
Sous les peaux à chaque page du roulis éternel
S’emmêlent les couleurs sur le sommet du sang
Mondes déliés dans l’or des langues magiques
Repris dans le timon des mots doux en lèvres
Qu’une lecture en elles navigue d’un zeste nouveau
Avec le don comme auberge pour l’autre qui voyage
La frondaison à la fontaine de la strophe mirage
En parfums rubis évaporés dans les colliers de vers
Parures de gorge qui s’offrent nues à la vie fleurir
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© Schawn
le 19 Mai 2008