L’écoute des yeux verse quelque chose en l’esprit comme un baiser de lèvres muettes
Un ciel large de flocons roses dans les veines d’un matin lune sur citée nue en rue monde
Le tchakapa va son train de voyage comme un tchakapa filant fiou fiou son paysage de secondes
Dans la valse des ombres immobiles ou vivantes au bord du cœur le poète va clopin son domaine
Panoplie de rails et d’aciers pêle-mêlant le ciel et griffant la dépression à bras le corps
Guenilles de baies en reflets dans l’antre des clignotantes enseignes le néon saigne
Jusqu’au soir trépigne sa colère qui par ci en géant haut qui par là en petit bas
Le langage des blessures pour marcher dans son palais et une fille belle passe
Elle va tambourinant laissant le monde arrière par sa douce robe et son cri à distance
Le clopan d’une peau dans l’œil courbe calme le chemin comme les rondeurs d’un pavot
Les yeux de nos yeux parlent l’éloquence du devin qui chante les choses du thorax
Ruche souterraine l’esprit saisit le corps dans les plis du flot verbe... passante...je t’aime
...
© Schawn
le 24 Janvier 2008
1 commentaires:
(...mise à jour des commentaires laissés anciennement sur ce texte et devenus inaccessibles faisant suite au déménagement de ce billet jusqu'ici...avec toutes mes excuses pour ce long retard... travail long et éprouvant...)
3 commentaires:
Gaëna a dit…
Je cherchais un petit coin caché...
Je passerai ici, alors... Sourire.
Quand tu clignes de l'oeil, ça fait voleter les flocons dans mes bois... Ils bruissent comme des blés, un jour de fin d'été. Il faut bien tendre l'oreille pour les entendre chanter.
C'est beau, je te dis. : )
Comme votre voix, monsieur.
Comme votre voix par dessus mers et marées...
15 février 2008 00:08
arwen gernak a dit…
époustouflant!
23 juillet 2008 01:15
Maria-D a dit…
De passage en ce lieu ... j'écoute... je lis... c'est beau... merci à toi à lui
15 octobre 2008 17:11
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