© APBV 2008
Glisser car il est temps d’être plus souple en ses intimités
Vers le grand palais harmonieux des rouilles de la saison
Lent automne des chutes amères en doux frimas murmurés
Dis moi de tes pleurs où se tapis ta flamme
Cette lumière patiente dans le rythme des vents
Sur les plus beaux macadams tout va ton heure qui s'effeuille
Là où s'alimentent nos yeux en marche aux pieds des tours
Comme les éclats du cristal trépignés des ogres orgueils
Dis moi de tes pleurs où se tapis ta flamme
Dans l’acrobatie épineuse des bogues du temps
Nous avons ceint l’éternité du jardin, brûlants d’héroïsmes
Polis les façades du rabot issu d’un étrange et triste progrès
Aiguisé au gaspi nourri de rires prisonniers fous d’égoïsmes
Dis moi de tes pleurs où se tapis ta flamme
Transis dans le miroir aussi entêté de nos tant
...le 4 Novembre 2008
© Schawn
1 commentaires:
3 commentaires:
Maria-D a dit…
"Eclats du cristal"... et éclats d'émotion... dans cette rouille du temps...
"Dis moi de tes pleurs où se tapis ta flamme
Dans les acrobaties épineuses des bogues du temps"... c'est tellement beau...
et cette voix, toujours une émotion... merci... merci
4 novembre 2008 23:43
colette a dit…
dis-moi de tes rires où est restée l'enfance
dis-moi de tes mains où est niché l'amour
dis-moi
7 novembre 2008 18:05
S. a dit…
Si heureuse de voir qu'après les soupirs, les mots reviennent...
Lumineux.
16 novembre 2008 18:40
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