mercredi

...Altiere...

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Sans crainte les paupières d’encres clignent pour voir
Les socs labourent la blancheur des papiers exilés
Altière l’idée des dés, à présent les lambeaux pensifs
Croulent sous le poids d’un rota d’aller et de retour

L’île sous le front, l’azur de nuit au dessus des marées
Et les clous, les lourdes cargaisons d’outils, d’équerres
Sous le manteau le soleil sûr du doute en lunettes voyeuses
Souffle la braise dessus la roue des vents les lèvres voilées

La trille dans le cyclone chante leurs soifs en haillons
Elevant l’épreuve jusqu’au brisant cristal de verre
L’onde ravageuse tente la dérobe de l’évapore d’ambre,
Inonde par le farouche la vertu de la fuite et grime le palais

A l’endroit où le printemps passe est chaque jour
Le cœur de tous les bruits est l’aubaine d’entendre
Ton regard à l’affût est il l’aube nourricière ou le repos de nuit
Plongé sans savoir ici hélas en s’achevant en lui s’échappe

Toi qui trouve les portes voici la carte qui danse
Par les huit vents cardinaux j’acceptais cet exil
Je songe au dire quand je lui réponds il me parle
justement hier par la même s’offrant à toutes parts

...

© Schawn

le 10 Mai 2007



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