En plongeant dans le poème devenu libre
Le regard dans sa course bruissante
D’éclaboussures consonantiques
A petits pas de pluie pastellistes
Fleurit la page de voyelles pastorales
Dans ses chemins la page se trace de sillons
Où jaillit en lumière la parole d’un paysage
Solide comme pierre de lettrine en lettrine
Souriante de sanglots en ses fils de tendresses
Crapahutant et faiseuse de reliefs et de formes
Chacun de ses couplets est un jardin en chants
Trempé par des dynasties de verts ou de vers
Aux mille racines fragiles entre ocres et bleus
Symphonie d’uniques qu’un seul touché goûte
l’aubade en toi alors perlée d’astres est profonde
...Par sa parure qui s’offre à l’œil...
...Une oreille sucrée danse en écriture…
...
© Schawn
le 15 Novembre 2007
1 commentaires:
(...mise à jour des commentaires laissés anciennement sur ce texte et devenus inaccessibles faisant suite au déménagement de ce billet jusqu'ici...avec toutes mes excuses pour ce long retard... travail long et fastidieux...)
Gaëna a dit
Pendant que je lis les images de tes mots, tes mots qui me parlent, qui évoquent, une petite mésange veut entrer dans le reflet de la vitre, là, près de moi. Ses petites pattes font tic sur la surface glissante. Ses pattes et son bec. Puis elle retourne, sage, sur la branche...
Sucrée... Collage de saveurs, de douceurs et d'éclat. À se lécher les doigts, comme après un fruit savoureux...
16/11/2007 à 15h49
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