Heures feues et aussi puisque un soir pose au ponant sa langue orange
Qui rajoute au drame des mots cloués en gorge ses yeux empourprés
Comme un silence tristement enflammé sur cet asphalte immonde
On marche jusqu’à extirper pleinement la dague des vieux souvenirs
Le rythme et la danse
Le vaisseau fantôme désaltère la soif
Aux soleils ravis des élastiques soirs il faut de l’eau d’hier boire le miroir
Cavale aux mots de chair et ange aux ciels emboîtent leurs moitiés précises
Alors la valse des ombres s’avale sur les quais fleuris comme de sombres fruits
Toujours étrange l’oubli est à reprendre pour s’envelopper d’ici et d’encre de chine
Le rythme et la danse
Le vaisseau fantôme désaltère la soif
En bouche amère de croire cette ciguë maladive dans l’âme des féeries
Au fond des vieux gosiers humides vont délavés les songes immenses
Le vaisseau fantôme désaltère toute la soif et le rythme est là…. danse
...
© Schawn
le 26 Novembre 2007
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