Se défeuiller à l’école des vents pour tapisser de couleurs le fertile
La langue de l’étoffe par touches de miel hoquette et recouvre la graine
Une couverture tissée par le temps sous l’œil silencieux des ramures en prière
Dans les rouges et les ocres et le crissement des coques que le Breva bénit
Et
Sur la toile des frimas où se tissent les rayons qui s’installent sur sa peau
Et demeurent par l’aller et le retour à qui de même l’accueille dans l’iris
Rythmant l’aiguille de la magicienne brodeuse en lentes lumières nuancières
Dans le bouillonnement calligraphique du coloriage le paysage se dessine
La pyrotechnie bavarde en peinture de mots et d’images fabrique la mosaïque
Le joyau en chacun se révèle et en chaque là bas me touche de plein fouet
...
© Schawn
le 25 Octobre 2007
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