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kaleidoscriptum, marzhin schawn
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Cœur lavé debout dans l'innomé
Où en essaims bourdonnent joies et grès
Ciels criés aux rythmes des sangs je suis là
Tu sais les chants des lieux pleins
L'amont des vents dans leurs vergers
Et même cet ici dans leurs pas qui dansent
Quand sourit l'enfant bleu d'un radieux habité
Cœur lavé debout dans l'innomé
Où en essaims bourdonnent joies et grès
Ciels criés aux rythmes des sangs je suis là
Tels se posent leurs regards calices
Mêlés au soi qui leur doit tout
Il faut aux temps le temps de converser
C'est trop fou d'être si grand à s'aimer
Cœur lavé debout dans l'innomé
Où en essaims bourdonnent joies et grès
Ciels criés aux rythmes des sangs je suis là
...
© Schawn
le 24 Février 2020
Je soutiens les chefs Raoni et Almir Surui
Les pouvoirs doivent changer de camps
Multiplions nous
Jusqu'aux coins les plus reculés de notre planète
Que chacun d'entre nous se transforme en arbre
et se mette en marche
Photo Satellite: Lake Tyrrell, Australia from Copernicus Sentinel
Quand lavé des hiers secoués de rages
Le calme dans l'instant imprime sa grandeur
Et console les mots par des beautés aux sens
Alors apparaissent les grands yeux du monde
Ceux des bagatelles assoupies dans les craintes
Qui tendent leurs aumônes à nos perceptions
Blotties depuis toujours dans nos angles morts
Et qui tout à coup s'éclairent pleines d'éminences
Alors ces visions grelotantes de nos indifférences
Prennent toute l'étendue comme des étoiles de jour
A voir vaste en constellations du prêt de leurs vues
Pour que s’échappe de nos fronts l'offrande d'autres lanternes
...
© Schawn
le 24 Janvier 2021
Nul ne l'a invité à une avant première
Qu'en sauts de murailles dans ses exploits
En ronds de fumées il assujettit aux vents
De cette adresse nous retiendrons l'obstination
D'un jambon rose sur son immense chaise
A colporter ses mets en persillant malignement
Fut il Pierrot l'arlequin qui est sa moitié
Au Nil d'une chemise bleue où furent égal ancêtres
Présentant tout naïfs leurs vigueurs de crocs
Alors je ferais sieste devant l'acharnement
A ceci dit qu'au beurre vont les tartines
Quand tambourine la gloire devant qui reste coi
...
Schawn
le 21 Janvier 2021
Puise toutes joies aux Prāṇas
Qui relèvent les fronts et les sacrent
Tous les dommages se rhabillent de vers
Ils disent comme un phénix réenvole toi
Les silencieux regards déplacent les visions
Et repartent de l'escale les pupilles claires
...
© Schawn
le 10 Janvier 2021
Reflets contrapuntiques des cadences
Il fait tout gris il fait tout bleu
Aux roulants des nilles qui alternent les demains
Du rio Pinturas j'hume la terre mère
Rocheuses syllabes des souviens toi
Qui sommeillent en échos dioptriques
Et de cette paume qui nous sert son cœur
Comme un chérubin aux horizons prochains
C'est ton œil qui y devine son lointain
...
© Schawn
le 7 janvier 2021
© Photo macro anonyme
Reprendre un rien de souffle
Comme une page qui ouvrirait la voie
Avec un langage qui déroulerait un sens
Jusqu'à trancher son nœud
Juste entre froid et chaud juste au milieu
Comme une métromanie léchant son flanc
Aux flammes des souvenirs Yagans
L'animiste ermite et sa petite capeline
Autour des sensations la sève répond
Son retour palpite sous surveillance
Comme l'oiseau dans son zoo en ville vivante
Avec ses ors humains et la gloire de ses hégémonies
...
© Schawn
le 01 Janvier 2021
Assis sur son halo un poème nimbe son esquif
Roulant ses airs australs d'un pas précis
Dans la lenteur agile des tout petits mots
où tous les moments sont fruits de millier d'années
Au point d'y jeter l'encre qu'on épouse
Lorsqu'elle cuisine son visage nantie de son bel oeil
Comme un pirate conquis par son profond exil
Plein de souvenirs titubants de sapins nivéaux
A la recherche du grand langage éloquent
Au coin de son cœur vêtu sobrement
Et cadencé de rituels résolu de s’acquitter
Des faiblesses dans lesquelles l'immense soi est nu
...
© Schawn
le 25 décembre 2020
© Photo satellite
Cette cantilène donne sa langue aux vents
Comme aux mains d'Hapeka où pagayent les ramées
Du jour d'avant qui file sa paix de mariori
Là au devant des visions célestes l'aube charmée
Laisse passer son devenir dans le roulis des heures
A esquisser quelques virgules requises au tout respire
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© Schawn
le 20 Decembre 2020
Bigre la guibre s'aguiche à sa herpe
Quand le beaupré siffle ses frileuses
A coups de bauds au bau du boat
Ça se savoure ces savarts saltatoires
Pleins de lourds cieux et cinèses fourbues
A renflouer la houle sous nos oumiaks sidérés
Mezzotinto de beuglements et de fifres
Où havent nos yeux tout en braises
A l’abatage d'une si extravagante exploration
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© Schawn
le 19 Décembre 2020
© Photo microscope ( brain)
Au calme des sonnets hyaloïdes un lutin
Dans la nemed nymphée d'un lusin surlie
Pour ennoblir le seul trait conjugable
A la croisée des harmonies et des vœux
A l'enchantement des complaisances sa plume
Voltige sa couture au plus près du monde
Et dans sa livrée de grande demeure
Éternise ses promesses d'ivresses et de jeux
Patiemment il brode son lent vocable
De volutes et d'arabesques entrées en vagues
Et fait sa collection de points de vue
Dans sa ridée où les mains se confondent
Clopinent lumières et ombres silences et bruits
Comme va une ronde dans sa joie précieuse
© Schawn
le 17 Décembre 2020
© photo satellite
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© Schawn
le 14 Décembre 2020
© "The thinker"
© Photo aérienne
Il y a ceux qui disent comme un clairon l'assaut
Pour s'ébaudir les sangs dans le train train des jours
Oh mais tout doux dans la mêlée des courants et des spleens
Le temps très paisible s'étire comme pour venir apaiser
L'élan même qu'on donne aux phrasés des cadences
Sur leurs montures à ménager notre fragile demeure
© Schawn
le 8 Décembre 2020
© Photo satellite
Aux galops des vents l'hippocampe s'ébroue
Portant du fond de soi sa griserie au front
Ballotée dans sa clopine entre parfums et vœux
De six à sept il cabriole sa peine
Instable aux suffisants des jours et des bricoles
Et les négoces cavalières des sens bouleversés
Sur l'onde sous les sifflements des voilures
La motilité des nuées nuance cette bohème
Où glissent amoureuses les vastes envolées
© Schawn
le 6 Décembre 2020
© Turlapunja (rockhole) by Yikartu Bumba
Pleine de visions c'est notre veine
Parure de transparences de ciels et passim
Toutes de reflets d'avoir étrenne de clefs précises
Dans leurs airs de saintes ni touche gravides
Déesses aux grandes traines mélancoliques
Jetant leurs vers pour naviguer encore
...
© Schawn
le 3 Décembre 2020